lundi 12 avril 2010

LE GEOCACHING OU LA CHASSE AU TRÉSOR DES TEMPS MODERNES

Nostalgiques des chasses au trésor d'enfance, amoureux de plein-air, passionnés de techno, à vos GPS! Le géocaching est pour vous.

Le but du jeu est simple : découvrir, à l'aide d'un GPS, un trésor ("la cache") dont le géopositionnement se trouve sur un site Internet. Une cache est constituée d'un contenant, souvent en plastique pour résister aux intempéries, allant de la boîte de film 35mm au sceau de 5 gallons, et dans lequel on retrouve un objet (sans grande valeur) ainsi qu'un carnet pour attester de son passage.

L'aspect fort sympathique de cette activité est qu'elle incite à aller jouer dehors, même si le "dehors" peut être fort vaste. Il existe en effet plus d'un million de caches dans le monde répartis dans 222 pays. Un beau terrain de jeu à explorer. Et c'est une très bonne idée d'activité familiale. Une simple randonnée un peu ennuyeuse devient une vraie aventure. Les jeunes adorent tout comme les adultes qui retrouvent leur coeur d'enfant. Et tout en s'amusant, on peut découvrir un nouveau site de grande beauté ou en apprendre davantage sur l'histoire ou la culture d'un lieu. Et ce toujours dans le respect de l'environnement.

Comment ça fonctionne?
Concrètement, c'est très facile.
Il faut d'abord se rendre sur le site de geocaching.com et s'y enregistrer. Si on souhaite débuter par une exploration locale, il suffit d'entrer son code postal et de choisir la cache qui nous intéresse. Après avoir entré les coordonnées de celle-ci sur son GPS, et bien, nous voilà prêt à partir. Attention, les coordonnées sont données à vol d'oiseau et pour atteindre la cache, cela peut vouloir dire, traverser une rivière ou contourner une montagne et donc augmenter la distance à parcourir. Une fois la cache trouvée, on garde (si on le souhaite) le "trésor" contenu à l'intérieur et on le remplace par un objet de valeur équivalente ou supérieure. On inscrit son "nom de code" (nom d'usager) sur le carnet de visites, on remet le tout exactement tel que découvert. De retour chez-soi, on enregistre sa découverte sur le même site Internet avec ses commentaires si on veut donner un complément d'information aux autres adeptes.

Une fois la piqûre prise, il peut être intéressant de devenir à son tour géocacheur et de suivre l'intérêt que suscite sa cache par le nombre de visites et par les commentaires laissés sur le site Web.

Voici une petite vidéo explicative (en anglais).




Des caches pour tous les goûts
À partir du principe de base, de la cache traditionnelle mentionnée ci-dessus, découle une grande variété de types de caches et que je trouve, pour ma part, encore plus intéressantes. Tous les détails se trouvent sur geocaching.com mais en voici quelques unes bien synthétisées par Wikipédia :

"Multiple (ou « multi-cache ») : les coordonnées publiées dans la description de la cache indiquent le point de départ de la piste menant au « trésor ». La piste est composée de plusieurs points de passage qui peuvent être autant de contenants à trouver pour connaître le point suivant ou d'indices à récolter sur un lieu précis permettant le calcul de l'étape suivante.

Mystère ou casse-tête : les coordonnées de la cache ne sont pas publiées mais peuvent être obtenues en résolvant une énigme.

Cache boîte aux lettres : forme de chasse au trésor ancêtre du géocaching, utilisant des indices au lieu de coordonnées.

Cache de la terre (earthcache) : endroit spécial que l’on peut visiter se rapportant à un lieu géographique ou « géo-scientifique » unique de notre planète. Ces types de caches proposent un ensemble d’informations culturelles et les détails pour trouver l'endroit (latitude et longitude). Les visiteurs peuvent voir comment la planète a été formée par des processus géologiques, comment sont contrôlées les ressources et comment les scientifiques recueillent des informations pour étudier la planète.

Cache virtuelle : point d'intérêt dont la désignation de « cache » est usurpée, puisqu'il s'agit en général d'un lieu à l'intérêt scientifique, historique ou culturel. Les marqueurs géodésiques du National Geodetic Survey américain ou les plaques ou monuments marquant un lieu historique sont des exemples de caches virtuelles.

Cache webcam : autre exemple de « cache » qui n'en est pas vraiment une, puisqu'il s'agit ici de webcams publiques devant lesquelles les participants doivent se rendre afin de voir leur image capturée (la pratique nécessite généralement l'assistance d'un internaute complice qui doit capturer l'image du géo-chercheur sur le site de la webcam en question).

Travel Bugs : certaines caches peuvent recéler une (ou plusieurs) travel bug (en français « bête voyageuse »), généralement une figurine accompagnée d'une note de son propriétaire indiquant un objectif, par exemple une destination spécifique. Libre ensuite aux géochercheurs trouvant la cache de contribuer au progrès de la travel bug, qui possède souvent un identifiant spécifique permettant de suivre son progrès dès que le géochercheur le saisit sur un site communautaire participant."

À votre tour!
Amusant, intéressant, économique, écologique et sportif selon le degré de difficulté choisi, le geocaching est vraiment accessible à tous. Au Québec, ce loisir est encore assez peu connu, en raison notamment du fait que le site de geocaching.com est en anglais uniquement. Heureusement, il existe le site Web de l'Association Géocaching Québec qui donne en français toutes les explications nécessaires. Passez le mot et bonne chasse! 

1 commentaire:

  1. Chère Emmanuelle,

    je vous félicite pour tous vos billets intéressants et souvent assez intrigants. Finalement, cela n'a pas été si ardu que cela... Merci aussi pour votre présence et votre participation au cours. Je vous encourage à poursuivre votre blogue car vous avez une très bonne plume. Bon été !

    Patrice Leroux

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